Les assureurs ne sont pas des philanthropes, soit ils doivent équilibrer leurs comptes (ce sont les mutuelles), soit il doivent gagner de l'argent (ce sont les compagnies d'assurance). 

Quoi donc de plus normal que finalement, lorsque vous déclarez un sinistre, vous allez vous heurter au refus plus ou moins poli (?) de votre assureur. 

Et si la compagnie ne refuse pas l'indemnisation, elle va discuter le montant des indemnités. 

Voici quelques exemples...

1) Vous avez EU un accident...

La compagnie soutiendra que votre voiture était vieille et qu'elle ne vaut pas sa côte.
Vous aurez beau protester que vous avez engagé des frais importants, que vous aviez un bel autoradio, etc., rien n'y fera.

2) Votre voiture était récente et magnifique..... elle a été volée...

La compagnie va vérifier si vous avez respecté toutes les conditions de la police du contrat :

• Etait-elle dans un garage fermé ?
• N'avez-vous pas laissé les clés sur le tableau de bord ? etc. 

3) Vous avez malheureusement connu un incendie...

La compagnie va discuter la vétusté de votre mobilier que, oui c'est vrai, vous avez acheté à un prix conséquent mais... c'était il y a 10 ans. Aujourd'hui, si vous le mettez sur le BonCoin, il ne vaudra que quelques centaines d'euros et l'assureur vous indemnisera de ce montant là !

Bref, on pourrait multiplier à l'infini les motifs de refus des compagnies d'assurance.

Dieu sait si dans notre cabinet, nous en avons connu et nous en connaissons encore ! ! !

Bien souvent, il ne faut pas hésiter à croiser le fer, c'est-à-dire à aller en justice et assigner la compagnie d'assurance. 

Et puis, parfois, l'assureur va accepter de discuter dès lors que vous aurez montré les dents, c'est-à-dire que vous aurez pris un avocat et mis la compagnie en justice.